Le chauffage domestique, peu importe la chaudière utilisée, n’est pas sans conséquences sur la nature. La combustion des combustibles sources d’énergie de chauffage libère plusieurs composés chimiques nocifs et pollueurs, comme le dioxyde de carbone et le dioxyde de soufre.
À quel point ces résidus de chauffage sont-ils dangereux pour la nature ? Quel est le réel impact de la pollution du chauffage domestique sur l’environnement ? Découvrons tout cela ensemble, à travers quelques chiffres, et comprenons ensemble l’intérêt de la rénovation énergétique dans la lutte contre le réchauffement climatique.
Le CO2 : principal destructeur de la couche d’ozone
Le dioxyde de carbone est présent à chaque combustion, que ce soit la combustion de produits chimiques ou celle de produits écologiques. Toutes sources de flammes et de chaleurs produit du CO2, à grande ou petite échelle. Le CO2 fait partie des principales causes de l’effet de serre, et son émission ne fait qu’augmenter avec l’utilisation d’énergies fossiles pour le chauffage domestique.
Le méthane : plus destructeur que le CO2
De l’extraction du gaz naturel, à sa distribution, les fuites sont courantes et représentent un grand danger pour la couche d’ozone. Le méthane, principale composante du gaz naturel, est un composé considéré comme étant 20 fois plus destructeur que le CO2. En plus de la chaleur dégagée par le chauffage au gaz, les fuites du gaz lui-même constituent une menace qui pèse sur l’environnement. Le méthane est plus destructeur que le CO2, il n’est pas déraisonnable d’affirmer que le chauffage au gaz est à éviter pour les utilisations de grandes ampleurs.
Le fioul : le plus grand émetteur de CO2 devant le bois
Le fioul est un dérivé du pétrole, et cela explique sa forte participation au réchauffement climatique. Il est utilisé dans le chauffage domestique sous sa version à faible teneur en soufre, car les dangers du soufre sont bien connus. Le chauffage au fioul est celui qui émet la plus grande quantité de CO2. Une chaudière à fioul émet environ 324 grammes de CO2 par kWh produit, alors qu’une chaudière à bois n’émet que 30 grammes de CO2 par kWh produit. En nous basant uniquement sur la quantité de CO2 émise, l’utilisation du fioul comme moyen de chauffage se révèle déjà très dangereux pour la nature, et ce n’est pas tout. La combustion du fioul ne produit pas que de la chaleur à foison, mais aussi du dioxyde de soufre.
Le dioxyde de soufre exerce un effet acidifiant et appauvrissant sur les sols qu’il touche. Ce qui conduit à réduire le développement des végétaux et des espaces cultivables. Le fioul domestique contient très peu de soufre, mais cela ne fait que réduire son impact négatif sur la nature, pas l’annuler.
Le bois : témoigne d’une faible production de CO2 mais reste impactant
Le bois ne peut être tenu responsable de l’état actuel de l’environnement, car sa combustion ne produit qu’une faible quantité de CO2 contrairement aux autres sources d’énergie de chauffage. Néanmoins, les 30 grammes de CO2 par kWh fournit par le bois exercent aussi leur effet de serre sur l’environnement. Modérer votre chauffage et isoler votre maison vous permettra de consommer moins en chauffage, et de brûler une plus petite quantité de bois.
Les chaudières à combustibles ne sont pas seules à émettre du CO2. Les chaudières électriques aussi en émettent. Pour polluer moins et préserver notre environnement d’un climat de plus en plus chaud, les rénovations énergétiques sont encouragées vivement.
Comment polluer moins avec le chauffage domestique ?
La pollution du chauffage domestique n’est pas une fatalité. Bien qu’étant nécessaire pour survivre à l’hiver, le chauffage peut être utilisé au strict minimum, et conféré le confort thermique nécessaire quand la température dehors est trop basse. Vous pouvez vous chauffer tout en évitant de polluer la nature avec des gaz nocifs, et voici 2 solutions pour y arriver :
Isoler thermiquement votre habitat
L’isolation thermique optimise votre maison pour consommer moins en énergie de chauffage. En isolant votre maison, vous vous mettrez à l’abri des pertes de chaleur, et consommerez une plus petite quantité d’énergie pour vous chauffer. De ce fait, vous brûlerez moins de combustible, et réduirez la pollution du chauffage domestique. Isoler votre habitat préserve la nature, mais c’est aussi à votre avantage : vous payerez des factures énergétiques moins chères vu que vous consommez moins en chauffage.
Opter pour le système de chauffage le moins polluant
Le bois est le combustible le moins polluant actuellement en vogue sur le marché. C’est le combustible par excellence qui combine prix bas et écoresponsabilité, devant ses concurrents l’électricité et le gaz. Si vous ne savez pas quelle chaudière choisir pour vous chauffer au bois, nous vous conseillons le poêle à bois pour les petits et moyens appartements, et les chaudières à granulés de bois pour un plus grand besoin en chauffage.
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